Récit de Pessah par Sidney Saadia Chouraqui
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Extrait du livre : "Les raisins d’Alger mûrissent à Jérusalem"
Le rouleau parcheminé de la méguila est à peine refermé et rangé qu'il faut déjà penser à préparer Pessah.
Le clairon maternel sonne le branle-bas de combat sur le grand nettoyage. Literie, rideaux , tapis, placards et meubles ne connaissent plus de répit tant ils sont battus, aérés, vidés et cirés. Pas la moindre parcelle de Hametz ne doit subsister ; et c’est dans une atmosphère encore odorante d’encaustique et de produits d’entretien, qu’est dressée, sous tous les lustres étincelants, la table du Seder.
La symbolique du chiffre "4" dans la HAGGADA DE PESSAH
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Par Caroline Elishéva REBOUH
En général on bute sur les 4 fils de la Haggada sans se poser de questions sur les 4 koushiot (questions) ou sur les 4 kossot (coupes de vin) du soir du seder et pourtant tout est lié et pas seulement entre eux, mais avec d'autres éléments que nous rencontrons dans la vie quotidienne. Le texte-même de la Haggada.
Nous commencerons cette petite étude par celle du Tétragramme qui est pour nous la représentation de l'attribut de miséricorde qui s'adresse par ses quatre lettres aux différents types humains ceux qui sont parfaits.
"Betmo-or", de Line Meller
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"Betmo-or", cela ne veut rien dire pour vous ? Pas étonnant.
C'est pourtant ce que nous croyions entendre, nous, tous les gosses de la famille réunis autour de la table, frères et sœurs, cousins, cousines, lorsque grand-père Saïd élevait le plat du Séder à hauteur de son front, avant de le faire passer sur les têtes inclinées des assistants, ceci par trois fois, le soir de Pessah.
"Betmo-or… " et toute la mélodie qui baigne encore mes oreilles pour raconter que "hier nous étions des esclaves, aujourd'hui des affranchis. Ce jour nous sommes ici, l'an prochain libres au pays d'Israël".
Etude sur les Juifs de Tlemcen (Edition 2024) par Roger Mettout
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Les renseignements recueillis sur divers sources ont permis à Roger Mettout de compléter sa base de données.
Celle-ci est ainsi passée de 17 000 noms environ à presque 52 300, avec environ 3600 photos (identité - mariage- famille).
Cette nouvelle étude ne sera pas imprimée, mais vous pourrez la consulter à l’aide du lien informatique suivant :
( atention il faut créer un compte heredis pour y avoir accès)
Si vous n'avez pas de compte sur le site heredis il suffit d'en créer, c'est gratuit
https://online.heredis.com/login
Une fois votre compte créer et connecté, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous et de mettre le code que vous recevrez,
https://online.heredis.com/file/256618/immediate/1
TLEMCEN
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Tlemcen, est appelée communément "la Ville du Rab".
Située non loin de la frontière occidentale de l'Algérie. Elle a été successivement envahie par plusieurs peuples dont les Romains.
A l'origine, dès le 1er siècle, des tribus judaïsantes s'y étaient établies et leurs descendants ont habité la région presque sans interruption jusqu'en 1962. Au 10e siècle, la Communauté entretenait des relations avec les Guéonim de Babylone; des écrits de l'époque l'attestent. Un document qui a été retrouvé est daté de l'an 1006.
Notre Communauté a pris son essor avec l'arrivée en 1391 du Rab Ephraïm Encaoua qui s'y réfugia d'Espagne.
Tlemcen - Algérie (Oranie)
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Source de l’information : "TLEMCEN
- Mille ans d’histoire d’une communauté juive" de Simon Schwarzfuchs
Tlemcen s'élève dans la partie occidentale de l'Algérie, non loin de la frontière marocaine, dans un amphithéâtre rocheux naturel : par beau temps, le regard plonge jusqu'à la mer, éloignée de quelques dizaines de kilomètres, et s'efforce de reconnaître sur la côte la petite ville de Beni Saf.
Elle est entourée d'une muraille que percent quelques portes couvertes par des coupoles de pierre. Certaines sont très anciennes, d'autres ont été construites par les Français après leur entrée dans la ville, il y a déjà un siècle et demi.
Deux sources miraculeuses du Rabb de Tlemcen : RABBI Ephraïm Elnkaoua
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A l'aurore d'une journée radieuse du mois d'août, en l'an de grâce 1391, deux jeunes gens, nouveaux mariés, qui viennent à peine de quitter le dais nuptial, s'élancent dès l'apparition des premiers signes de la grande bourrasque espagnole, munis seulement de leur bâton d'exil, sur la grand'route de l'inconnu, triste route, inaugurée aux premières heures de la création par le fameux Juif errant.
Paracha METSORA
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Lecture de la Torah : 20 avril 2024 (12 Nisaan 5784)
Lévitique 14:1 - 15:33
Une maladie biblique non contagieuse de Caroline Elishéva REBOUH
Le texte de la paracha énumère un nombre de règles selon lesquelles seront fixées les lois de pureté et d'impureté, et les lois d'isolement de la femme.
La lèpre sera évoquée mais il est question d'une maladie qui n'est pas considérée par les sages comme une maladie organique mais comme une maladie que l'homme provoque soit par ses fautes soit par son comportement.
CHABBAT HAGADOL
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Lecture Haftarah : Malachi 3:4-24 - Par Caroline Elishéva REBOUH - lecture 20 avril 2024 / 12 Nissan 5784
La haftara de ce shabbat qui précède la fête de Pessah fait partie de la prophétie de Malachie qui vécut à l’époque où une partie de la population juive de Judée exilée en Babylonie après la destruction du premier Temple, amorce son retour dans son pays d’origine et est déclenchée la reconstruction du deuxième Temple.
Le prophète a un discours à la fois réconfortant et débilitant, car d’une part le prophète se veut rassurant en promettant que désormais, tous les sacrifices offerts seront agréés par D admoneste la "caste" des Cohanim qui se sont laissés aller et ont été corrompus.
Mostaganem : Les Sages de la Sidra
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Par Norbert Bel-Ange
Les Sages de la Sidra, étaient ces Rabbins venus d'Espagne, ici pour enfin jouir d'un havre de paix après les tribulations et les tourments endurés.
On n'a jamais su vraiment pourquoi on les appelait comme ça. Toutes les légendes à ce propos ne sont qu'imagination.
Il y avait 2 Synagogues qui se sont retrouvées plus tard en plein quartier arabe ; il était donc scabreux de s'y rendre. On en avait alors créé une troisième, plus petite, en quartier européen, dans les années 50, On avait connu dans les temps anciens, les Rabbins David Cohen, Jacob Soussan, Saadia Médioni, Makhlouf Ben Hanin, Abraham Ben Natan le Sépharade, Moché, Yossef et Yehouda Alachkar.
Les "Hakhmé Hafsidra" de Mostaganem
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Par Norbert Bel-Ange
Nombreuses sont les interprétations que l'on donna à leur nom générique. S'agissait-il du texte étudié chaque semaine à la Synagogue ? De l'arbre à l'ombre duquel ils reposent ? De la haie de jujubiers sauvages protégeant leur dernier sommeil ? On dit que ces sages furent brûlés vifs avec des sefarim attachés sur leur poitrine.
La vie religieuse à Mostaganem
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Par Norbert Bel-Ange
En 1391, lors de la première expulsion, les grands maitres furent du voyage.
Parmi eux, les « Hahmé Hafdidra » ou des sages de la sidra enterrés au cimetière juif de la ville. Voici l’une des légendes attachées à leurs nom : un beau matin, sur une mer calme on les vit. Des sepharim arrimés sur leurs corps les avaient sauvés d’une mort certaine. Depuis, sur leurs tombes, lors de Lag Baomer ce furent force libations ouvertes à tous et ce jusqu’à la veille de l’indépendance algérienne.
Mostaganem : Occidentalisation
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Par Norbert Bel-Ange
Le 28 juillet 1833, les Français entrent dans Mostaganem. Le 19 juin 1857, après neuf ans de tractations et de travaux, Mostaganem possède une Synagogue toute neuve pouvant accueillir jusqu'à 500 personnes. Oran n'aura sa grande Synagogue qu'en 1919.
Si le Rabbin Meimoun ben Reuben Abbou, dans le courant de cette deuxième moitié du XIXe siècle, déplore les mœurs dissolues de ses ouailles, ce n'est pas faute de les avoir instruites par ses ouvrages emplis de sagesse et imprimés à Livourne.